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BoomerangProjekt a été créé par Winfried Gorny dont le parcours est extraordinaire. Les boomerangs de Winfried sont tous en contreplaqué d’aviation et c’est pour moi la gamme la plus aboutie en termes d’efficacité et de qualité de vol.
Des formes proches de la compétition, mais en bois avec une finition parfaite.
Un vrai coup de cœur pour cett...
BoomerangProjekt a été créé par Winfried Gorny dont le parcours est extraordinaire. Les boomerangs de Winfried sont tous en contreplaqué d’aviation et c’est pour moi la gamme la plus aboutie en termes d’efficacité et de qualité de vol.
Des formes proches de la compétition, mais en bois avec une finition parfaite.
Un vrai coup de cœur pour cette collection unique au monde.
Winfried innove constamment, je n'ai jamais rencontré de fabricant aussi productif
Voici l’histoire de Winfried Gorny, créateur de BOOMERANGPROJEKT
C’est à l'âge de 12 ans, en 1962, que j’ai vu un boomerang pour la première fois dans un magasin, il valait 5.99 deutschemark DM, ce qui était très cher pour moi car ça représentait 2 semaines d’argent de poche. Je l’ai acheté et j’ai passé l’après-midi à l’essayer : je le lançais, et je marchais 30 mètres, je le lançais encore et je marchais encore 30 mètres, encore, encore et encore, bref ce n’était pas concluant. Depuis ce moment, le boomerang est resté dans l’obscurité de nombreuses années.
Environ 24 ans plus tard, à 36 ans (j'étais déjà marié, et père de famille), je travaillais dans un centre d’action sociale pour jeunes travailleurs à Geesthacht. Je travaillais plus particulièrement dans un atelier de menuiserie équipé de matériel professionnel avec des jeunes chômeurs dans le but de les réinsérer.
Un jour, un jeune est venu avec un magazine « GEO » sur le thème de l’Australie et il y avait un article sur le boomerang.
Les jeunes étaient tous curieux et cet objet leur semblait magique, et j’ai compris que quelque chose se passait. Ils voulaient construire des boomerangs.
Je leur disais que j’en avais acheté un lorsque j’étais petit et que cela ne fonctionnait pas. Les jeunes ont insisté en me montrant la photo et j’ai dû l’agrandir, et sur l’agrandissement j’ai constaté qu’il y avait des profils comme ceux d’une aile d’avion. Je compris que le boomerang que j’avais acheté étant enfant n’en n’avait pas et ne pouvait donc pas voler.
Nous avons donc construit rapidement ce nouveau boomerang et sommes allés l’essayer derrière le centre de jeunesse. Nous étions pleins d’espoir, le boomerang a volé 15 mètres puis est tombé, après plusieurs tentatives infructueuses je voulais le mettre à la poubelle.
Mais une petite fille de 7 ans est venue et m’a dit qu’elle voulait le garder si je n’en voulais plus.
Je lui ai donc donné et elle a lancé le boomerang qui volait, tournait vers la droite puis a atterri à nos pieds. INCROYABLE !!!
Je lui ai demandé de recommencer et ça fonctionnait encore, je n’en croyais pas mes yeux.
En l’observant j’ai vu qu’elle lançait de la main gauche, et j’ai compris : nous avions reproduit un boomerang pour gaucher, et nous étions tous droitiers, sauf la petite fille. Il suffisait d’inverser les profils pour en faire un boomerang de droitier et nous pouvions alors faire voler cet objet fantastique.
Deux ans plus tard, j'ai travaillé à Hambourg dans un projet d'entraide pour les jeunes chômeurs et les jeunes adultes.
Le boomerang était sur l'établi et c’était mon projet pour amener les garçons et les filles à un travail régulier. Ce n'était plus un simple jeu mais un véritable projet à but lucratif.
J'ai donc commercialisé nos premiers boomerangs. Ce n’était pas un problème pour moi car ma formation initiale était celle de vendeur professionnel.
Cela a fonctionné à merveille et notre initiative a été appelée « Boomerang Projeckt ». Cela a tellement bien marché que nous avons bien sûr pensé à une professionnalisation.
Je n’étais pas prêt à développer une société et c’est avec 3 jeunes que nous construisions des boomerangs le weekend dans le sous-sol de ma maison de location.
Nous augmentions nos ventes continuellement et le weekend ne suffisait plus pour fournir suffisamment de boomerangs.
J’ai dû me mettre à temps partiel pendant 2 ans pour développer ce qui était désormais une véritable entreprise, mais hélas, j’ai perdu tous mes employés les uns après les autres, ce qui est normal, car il s’agissait de jeunes destinés à d’autres métiers du bois. De toutes façons, mon entreprise ne pouvait pas prendre en charge 4 personnes.
Le moment de prendre une décision importante était venu : continuer à travailler dans le social avec un revenu fixe et régulier ou bien faire du boomerang mon métier et mon entreprise.
J’ai opté pour le boomerang et je n’ai jamais eu à le regretter.
Aujourd'hui, j'ai avec ma femme une maison avec un grand atelier dans le sous-sol et j’ai dédié mon existence au boomerang.
J’ai rencontré Jörg Schlegel. Je pensais que j'étais un fou du boomerang, mais Jörg m'a montré qu'il y avait encore plus fou.
Jörg m'a aussi encouragé à l’embaucher. Dans la première année, il a même travaillé le week-end dans l'atelier - en plus de son travail. Je lui dois beaucoup et il est devenu mon meilleur ami.
Conçu principalement en bois de bouleau de finlande.
De lui, j'ai appris beaucoup car à l’époque des premiers lanceurs comme Volker Behrens, les lanceurs gardaient leurs profils secrets.
C'était la naissance d'une nouvelle génération de plans de construction, qui n'existaient pas jusque-là. Jörg et moi étions sur l'ancien championnat nord-allemand et nous vendions notre production dans le but d’investir dans de meilleurs équipements pour l’atelier.
Maintenant, après 27 ans, je connais toutes les personnes intéressées par le boomerang et je suis le dernier dinosaure qui produit des boomerangs à grande échelle. J’ai accumulé une vaste connaissance sur le boomerang et j’aime être libre et partager ma passion avec tout le monde.
La chose la plus importante est qu’aujourd’hui, le boomerang me donne toujours autant de plaisir !
- Winfried.
BOOMERANG PROJEKT ***
HOW IT ALL BEGAN
It started at a young age and in a very frustrating manner.
At the age of 12, in 1962, I spotted a boomerang on sale in a store for 5,99 DM. That was a lot of money for me at the time (equal to two week’s worth of allowance) but I bought it nonetheless.
I happily went to a field and spent the whole afternoon trying to throw the thing. I’d throw it 30 meters, run 30 meters, and throw it again, only to end up walking another 30 meters to retrieve it. I had unknowingly purchased a typical "Fakerang" of wood. The Finnish boomerang world champion had supposedly made it, though in reality this wasn’t true. So the boomerang went into obscurity for many years.
About 24 years later (at which point I was a happily married 36 year-old with a son), I was working at a youth center in Geesthacht as a youth worker. I was leading a workshop whose focus was to work with unemployed youth in a professionally equipped woodworking shop. One afternoon, five Turks came bursting in and in their hands was a magazine, the "GEO Australia Special." It was all about Australia and naturally contained an article about boomerangs.
The boys were all excited, talking all at once, and all I understood was something along the lines of "Hey, cool! Look, boomerangs! Let’s build some boomerangs!” I responded, "I bought something like this as a kid a long time ago. It doesn’t even work very well!” But the young guys did not give up. They showed me a picture of the boomerang they wanted to make and I proceeded to photocopy it. The picture was enlarged so we could work with a larger representation. With the magnified image, we were then able to recognize that the piece of wood had a wing profile yet the elbow was limited. This was puzzling! I realized the thing I had bought as a kid hadn’t worked because it had no airfoil, meaning it did not produce a lift and consequently could neither fly nor return.
We built the boomerang quickly and went out to the grass behind the Youth center where I threw the thing, feeling hopeful. Crap! The boomerang flew straight for about 15 meters, and then, chop! With a little twist to the right, it fell to the ground. After two more attempts, I gave up and wanted to throw the piece of wood in the garbage. Then, the little seven year-old sister of one of the Turks came up and said, "If you’re going to throw it away, can I have it? It looks so beautiful!" Sure, why not. I gave her the boomerang. The small girl took it and then threw it. What I saw next, I couldn’t believe. The boomerang flew a beautiful circle clockwise and landed at our feet. I was completely taken aback and asked the girl to throw it again. And again it worked. At the 3rd throw I realized the crucial missing piece of the puzzle: the little girl threw left-handed! We had copied an Australian left-handed boomerang. An aboriginal boomerang! Now, it was easy. I built the thing just once, but reversed it. And a week later boomerangs were flying through the air.
Two years later, I was working in Hamburg in a self-help project for unemployed youth and young adults. My medium, the boomerang, was once again being made at the workbench. In making boomerangs, I was helping boys and girls learn how to work. But I didn’t just want it to be a game. I wanted these young people to also be able to earn money.
So I commercialized the boomerang. After all, before I had graduated and become a social worker, I had been a sales merchant. It ended up working, and our initiative became “The Boomerang Project" because it entailed youth working on a project. The project was successful due to the work of all involved, so much so that it surpassed our wildest dreams. However, the sponsoring organization decided to scale back the project to amateur level, basically turning it into an arts and crafts class for people interested in boomerangs. But I wasn’t willing to play around and, instead, along with three of the boys, founded the company "The Boomerang Project.” Initially, we made boomerangs on the weekend in the basement of my rental house. But sales grew continuously until the weekend was no longer sufficient
In two years much happened. I lost one employee after another as they found jobs in woodworking. This made me happy though, since the boys had not only learned a trade, but also found steady employment and a fixed income. On one hand, it was a blessing in disguise because my company could no longer sustain 4 employees. On the other hand, it was very difficult for me. I was forced to make a decision. I had to choose between my boomerang business or continuing as a social worker. In the end, I opted for the boomerangs and I have never regretted my choice.
Today, my wife and I run a great workshop in the basement of our house. Boomerangs have actually become my livelihood. My work has always been very important to me, so when I chose boomerangs over social work, I decided I had to meet Jörg Schlegel. Here I thought I was a boomerang lunatic, but Jörg showed me that there was still so much more! Jörg also encouraged me in becoming self-employed. During the first year, he would work weekends in our workshop, in addition to his normal job. I owe a lot to him and he became my best and most important friend. We used to get annoyed a lot back then by top throwers such as Volker Behrens but we made it a secret to learn the profile of their boomerangs. That was the birth of a new generation of construction plans, which had previously been nonexistent. Through the "boomerang world" we met Wilhelm Bretfeld who offered us friendly, paternal support. The “crazy” part of me came up with the idea to transfer the principle of the flight of maple seeds to boomerangs, especially regarding MTAs. The most important thing however is that boomerangs still give me hell of a lot of fun!
-Winfried